Guillaume Limousin, alias @Sonic_urticant, est un professeur de mathématiques qui fait trembler les plus grands charlatans.
Défenseur inflexible de la rigueur scientifique et de l’intégrité intellectuelle, il s’emploie avec une ardeur remarquable à déconstruire les fausses informations médicales, s’inscrivant ainsi dans la lignée des plus éminents lanceurs d’alerte.
Son engagement inébranlable en faveur de la vérité le conduit à dénoncer avec rigueur les dérives en tout genre et les manipulations qui prospèrent dans l’espace numérique.
1/ Bonjour Guillaume, peux-tu te présenter et nous expliquer ce que tu fais dans la vie ?
J’ai un diplôme d’ingénieur et un doctorat en sciences. Après avoir travaillé dans la recherche et l’ingénierie, avec une prédilection pour l’analyse de documents et la recherche bibliographique, je suis désormais professeur de mathématiques au collège depuis plus de dix ans. Ce choix résulte de ma passion pour la vulgarisation scientifique et la transmission du savoir aux plus jeunes.
2/ Quelles sont les actions que tu mènes sur Internet ?
J’ai créé mon compte @Sonic_urticant sur X au printemps 2020 (et désormais aussi le compte @Sonicurticant sur Bluesky). Un pseudo choisi à la va-vite, sans imaginer une seule seconde l’ampleur que cela prendrait.
Au départ, j’avais créé ce compte parce que, dès le début de la pandémie, je voyais circuler des fake news gigantesques, mais aussi une méconnaissance navrante du monde de la recherche et de son fonctionnement. Certains menteurs en blouse blanche en profitaient pour se mettre en avant et raconter n’importe quoi, parfois même des choses dangereuses pour la santé.
J’ai donc commencé à écrire des fils de vulgarisation, expliquant, par exemple, comment fonctionne une publication scientifique, comment un chercheur est classé, ou encore quelles sont les méthodes statistiques utilisées pour tester un médicament.
Le problème, c’est que ces fake news, que je tentais de combattre par la pédagogie – pourtant risibles et facilement détectables pour quiconque a travaillé dans la recherche – ont été propagées par des politiciens, des célébrités et, surtout, de nombreux journalistes ne respectant pas leur charte de déontologie.
Plutôt que de vérifier une information avant de la diffuser, ils se réfugiaient derrière l’argument fallacieux du « juste milieu », comme si tout n’était qu’opinions, comme si tout se valait, tendant des micros complaisants aux plus gros désinformateurs sans rien vérifier, sous prétexte de pluralisme ou avec l’argument d’autorité (“c’est un grand scientifique”).
Et ainsi, la déferlante de désinformation ne s’est plus arrêtée.
Mais mon activité sur les réseaux sociaux n’est qu’une petite partie de mes actions. Car ce qui m’a pris le plus de temps est ailleurs (je l’ai exposé dans une interview vidéo sur la chaîne YouTube « La Tronche en Biais » ).
J’ai, par exemple, organisé la tribune « Halte à la fraude scientifique » dans Libération : signée par sept sociétés savantes et plus de 2500 médecins et chercheurs, pour dénoncer les fraudes scientifiques et les manquements à la réglementation par Didier Raoult dès sa toute première étude sur l’hydroxychloroquine contre la covid.
L’étude a d’ailleurs été rétractée depuis par la revue scientifique. Car en parallèle de ce travail de vulgarisation, j’ai pu détecter de gros problèmes de fraude scientifique et de non-respect de la réglementation sur les essais cliniques dans plusieurs publications de Didier Raoult et de son équipe, ce qui m’a amené à alerter sur ce sujet, mais également à rédiger un signalement documenté à l’Ordre des médecins, qui a abouti à la condamnation de Didier Raoult (la peine ayant été alourdie en appel puisqu’il lui est désormais interdit d’exercer la médecine pendant deux ans).
C’est à partir de ce moment-là, en début d’automne 2020, que j’ai été doxxé, menacé et cyberharcelé sur les réseaux sociaux, notamment par certains proches et même bras droits de Didier Raoult.
Je me suis demandé comment il était possible que des professeurs d’université puissent prendre le risque de s’adonner à de tels délits, et donc s’il n’y avait pas d’autres choses cachées. J’ai alors enquêté sur d’autres sujets liés à l’IHU que Didier Raoult dirigeait à l’époque. Et ce que j’ai découvert était pire encore que ce que je pensais.
En parallèle, d’autres personnes, que je ne connaissais pas du tout à l’époque, ont aussi enquêté. Il faut rendre hommage à plusieurs personnes, dont notamment Fabrice Frank (@LockedFab) qui fait un immense travail. Tout ce travail a abouti à des révélations dans la presse et à l’ouverture d’une instruction judiciaire pour essais cliniques suspectés illégaux (dont le plus grand essai clinique sauvage de toute l’Histoire, aux dires mêmes de 16 sociétés savantes, puisqu’il inclut 30 000 patients).
J’ai aussi passé beaucoup de temps à organiser, avec deux autres personnes, la tribune dans Le Monde appelant à une loi contre la fraude scientifique, signée par près de 90 sociétés savantes (c’est à ma connaissance la plus grosse tribune de l’Histoire dans le monde de la recherche, car elle représente des dizaines de milliers de chercheurs et médecins).
Et grâce à quelques contacts avec des députés et sénateurs de tous bords (sauf les extrêmes : je ne suis pas sectaire, mais il s’avère que les extrêmes gauche et droite sont les seuls partis ayant voté contre), nous avons réussi à faire passer des amendements anti-fraude scientifique dans la loi de programmation de la recherche du précédent quinquennat.
Enfin, j’ai œuvré avec d’autres pour que les députés adoptent l’article
« anti-charlatans » de la loi contre les dérives sectaires, qui a connu un parcours législatif homérique, mais a fini par être adopté.
Tout cela est un travail bien plus chronophage que mes fils de vulgarisation sur les réseaux sociaux. Mais ça ne servira à rien tant que la France restera un État de non-droit où la loi n’est pas appliquée.
Le reste de mes actions est pour l’instant confidentiel.
3/ Quel regard portes-tu sur ces actions, notamment face aux interactions parfois conflictuelles que l’on peut observer sur les réseaux sociaux ? Quelle est ta méthode pour gérer ces situations ?
On ne va pas se mentir : si vous n’avez pas le cuir dur, mieux vaut ne pas vous lancer… Vous aurez toujours un nombre impressionnant de désœuvrés et de ratés dont la seule occupation sera de vous insulter jour et nuit, quelques déséquilibrés prêts à vous menacer de mort ou à appeler à la violence, et, quand le sujet prend une ampleur médiatique, un petit groupe finira par balancer vos coordonnées personnelles ou professionnelles en vous diffamant copieusement sur votre vie privée. Tenter de vous nuire, s’en prendre à vos enfants, votre conjoint, votre employeur, devient leur passe-temps et leur seule raison de vivre (ne me demandez pas pourquoi : je n’ai jamais compris).
Le blog complotiste France Soir a même publié un article appelant à ma décapitation, me citant nommément et dévoilant mon identité alors que j’étais encore sous pseudo (justement pour me protéger). Cet article a été relayé élogieusement par Didier Raoult sur Twitter auprès de son million d’abonnés et même à la télévision nationale.
Résultat : une explosion des menaces de mort à mon encontre. Oui, j’ai eu très peur. J’ai toujours peur, d’ailleurs. Car cela ne s’est jamais arrêté, au contraire.
Et surtout, la justice ne fait rien depuis près de cinq ans, malgré les relances de mes avocats et de ceux des autres plaignants .
Certaines plaintes ont même été… perdues par la justice dès qu’elles étaient traitées à Marseille. Mais ce n’est évidemment pas la peur qui va m’arrêter. Ce que ces gens n’ont pas compris, c’est que cela ne fait que transformer ma peur en une détermination froide et méthodique : enquêter encore et encore. Et quand on creuse, on trouve.
Didier Raoult m’a aussi intenté un procès (qu’il a perdu, et qui s’est clairement retourné contre lui en termes d’image), mais cela a déclenché une seconde vague d’injures handiphobes et de menaces à mon encontre (source1, source2). Même mon avocat a été menacé et a dû déposer plainte. Il m’a confié que, en vingt ans de barreau, il n’avait jamais vu un tel niveau de violence pour un simple procès en diffamation.
Mais avec le temps, j’ai appris à prendre énormément de recul. Je tiens sans problème dans la durée, car je suis bien entouré juridiquement et, surtout, parce que j’ai une vie privée et professionnelle épanouie en dehors de tout ça.
4/ Penses-tu que l’éducation scientifique joue un rôle clé dans la prévention de la désinformation ? Si oui, comment pourrait-elle être améliorée ?
Je vais en décevoir certains.
La plupart des médecins et scientifiques avec qui je suis en contact pensent que l’éducation est la clé. Ils prônent un meilleur enseignement de l’esprit critique (à ne pas confondre avec l’esprit de contestation) et des questions de santé au sein de l’Éducation nationale. Ces notions sont déjà présentes dans les programmes, mais elles pourraient être améliorées. Encore faudrait-il, pour cela, rendre le métier d’enseignant plus attractif afin d’avoir des équipes de professeurs formés et expérimentés.
Mais en réalité, avec Alexander Samuel (qui, comme moi, est docteur en sciences et devenu professeur), nous constatons que la défiance de la population envers les discours scientifiques ne provient pas tant d’un manque d’éducation que des mensonges répétés des politiciens depuis des décennies. À cela s’ajoutent plusieurs scandales industriels et, surtout, le comportement d’une majorité de journalistes, qui préfèrent colporter sciemment des informations erronées, soit pour vendre, soit par calcul politique.
Finalement, on en revient toujours au même problème : l’impunité à tous les niveaux alimente cette défiance.
On peut aussi mentionner – et désolé de le dire – certains médecins et soignants qui, par manque de temps ou de considération, se montrent parfois maltraitants ou peu enclins à expliquer clairement les choses à leurs patients. Certains l’admettent eux-mêmes. Ce manque d’accompagnement pousse de nombreuses personnes dans les bras de charlatans, qui, eux, savent se montrer bienveillants et à l’écoute… en apparence.
5/ Certains te reprochent peut-être d’être « trop factuel » ou « trop rigoureux » : que leur répondrais-tu ?
Je me demande comment ces personnes parviennent à dire cela en se regardant dans un miroir. Une telle absurdité me consterne. Ont-ils seulement réfléchi à ce qu’ils disent, ou poursuivent-ils des desseins moins avouables ? C’est d’autant plus impardonnable que ces reproches viennent parfois de personnes éduquées et cultivées.
J’ai d’ailleurs été profondément déçu par des individus qui me soutenaient dans la lutte contre les fake news, mais qui, dès lors que la désinformation provenait de partis politiques ou de mouvements militants avec lesquels ils ont une affinité, se montraient soudainement très tolérants. La lutte contre la désinformation ne peut pas être à géométrie variable. Quand un de mes amis raconte n’importe quoi, je le lui dis sans détour. Et s’il persiste, je combats sa fake news avec la même énergie que n’importe quelle autre.
Dans le même ordre d’idées, j’ai dû bloquer des personnes qui, au départ, me soutenaient, mais qui se sont révélées avoir une défense des victimes à géométrie variable. Pire encore, certains allaient jusqu’à justifier le harcèlement lorsqu’il était commis par leurs ami(e)s, toujours avec une arrière-pensée politique. Leur âme est moche.
Reprocher à quelqu’un d’être trop rigoureux ou trop factuel, c’est non seulement ridicule, mais profondément révélateur d’un problème de fond. Pour ma part, j’essaie toujours de m’appliquer deux règles essentielles :
- L’important n’est jamais qui parle, mais ce qui est dit.
- Il faut d’abord vérifier si quelque chose est vrai ou faux avant de décider si l’on est d’accord ou pas.
Sans ces principes, on se trompe gravement. La vérité est froide, indifférente aux convictions (les vôtres comme les miennes), et elle n’est ni éthique ni morale. Ce sont les décisions que l’on prend ensuite qui relèvent de l’éthique.

6/ À ton avis, quel est l’impact de l’éducation sur la manière dont les gens perçoivent et interprètent l’information en ligne ?
Grosse question. Pascal Wagner-Egger en parlerait sans doute mieux que moi.
Mais comme je l’ai déjà mentionné, même si plusieurs études semblent montrer une corrélation inverse entre le niveau d’études et l’adhésion aux fake news, je pense que le véritable problème est l’engagement contestataire, dans le mauvais sens du terme.
Par exemple, les personnes qui votent pour les extrêmes sont souvent plus réceptives aux théories complotistes. Cela nous ramène à un point central : la défiance envers les institutions et ceux qui nous gouvernent. Cette défiance ne sort pas de nulle part : elle est alimentée par l’impunité face aux scandales et par les promesses politiques non tenues.
L’éducation joue un rôle, mais tant que la confiance dans les institutions restera ébranlée, le problème persistera.
7/ En tant qu’enseignant, rencontres-tu des difficultés particulières pour transmettre l’esprit critique aux élèves face à l’influence des réseaux sociaux ?
Je propose parfois des jeux éducatifs à mes élèves. Par exemple, je leur montre des erreurs commises par des journalistes et leur demande de ne pas me dire s’ils sont d’accord ou non, mais plutôt d’identifier la faille logique ou le biais de raisonnement (l’éducation aux médias et à l’information fait partie du programme).
Je constate que mes élèves sont tout à fait capables d’analyser, de prendre du recul et de faire le tri… quand ils en ont envie. En réalité, lorsqu’ils se mettent à croire et à propager des fake news, c’est souvent par provocation ou par raisonnement orienté : ils sélectionnent les informations qui confortent leurs convictions.
Finalement, ils ne sont pas si différents de leurs parents.
8/ Quelles méthodes pédagogiques trouves-tu les plus efficaces pour intéresser les jeunes aux sciences et les aider à développer une pensée rationnelle ?
C’est très simple : il ne suffit pas de leur donner des outils ou des méthodes, il faut les passionner, susciter des émotions positives, leur mettre des étoiles dans les yeux.
L’approche la plus efficace est de rendre l’apprentissage vivant et stimulant. Par exemple, montrer que la détection des fake news peut être une véritable enquête policière captive, bien plus que les seules explications théoriques sur les biais cognitifs. Et il faut prendre des exemples marquants. Par exemple l’histoire de Sally Clark.
Quand j’ai gagné mon procès contre Didier Raoult et que j’ai accepté deux interviews, j’ai reçu plus de messages de jeunes inspirés par cette histoire que je n’aurais pu en espérer avec toutes mes publications pédagogiques sur les méthodes de vérification. Plusieurs parents m’ont écrit en privé pour me dire que leur enfant, après avoir vu la vidéo de La Tronche en Biais, voulait devenir scientifique ou journaliste d’investigation.
On me dit souvent que l’image de « David contre Goliath » a beaucoup joué. Et pourtant, je n’ai rien cherché à construire : c’est la réalité des faits qui a imposé cette métaphore.
9/ Est-ce que, par tes actions de prévention ou les débats que tu as pu avoir, tu as vu des gens évoluer de façon favorable ou les mentalités changer ?
J’ai fini par constater que tout ce travail de lutte contre les fake-news et de vulgarisation ne sert strictement à rien auprès des personnes déjà totalement enfermées dans leurs idées complotistes. Je vais être brutal, mais il faut les laisser tomber, clairement. Souvent, ces gens n’ont pas grandi dans leur tête et cherchent un coupable là où il n’y en a pas (ou alors ils devraient plutôt s’en prendre à eux-mêmes). Oui, j’assume ce que je dis.
C’est bien étudié depuis longtemps : à part l’entretien épistémique individuel, il n’existe aucune méthode efficace pour les faire changer d’avis. En revanche, la vulgarisation est extrêmement précieuse pour les personnes encore hésitantes, celles qui cherchent simplement à mieux comprendre et à éviter de se tromper : là, ça peut être puissant.
C’est aussi pour cette raison qu’il est essentiel de débunker les fake-news immédiatement, avant qu’elles ne se propagent et soient prises au sérieux. Mais tant que l’impunité des grands manipulateurs persistera, la bataille restera inégale. Ils sont finalement peu nombreux en France (une dizaine, tout au plus, dans les domaines des sciences et de la santé), mais ils bénéficient d’une impunité totale, souvent avec la complicité des autorités. Et en plus, ils en font un business extrêmement lucratif.
C’est peut-être l’un des seuls aspects positifs du système judiciaire américain, pourtant détestable : les sanctions y sont colossales et réellement dissuasives pour ceux qui exploitent les fake-news dangereuses. Alex Jones a dû payer près d’un milliard de dollars aux familles des victimes d’une tuerie scolaire, après avoir prétendu qu’il s’agissait d’une mise en scène avec des acteurs.
En France, c’est tout l’inverse. Le blog complotiste France Soir a gagné des centaines de milliers d’euros juste après avoir publié l’article appelant à ma décapitation, et pourtant la sanction judiciaire que risque son directeur est tellement insignifiante par rapport aux profits qu’il aurait objectivement intérêt à continuer. Les lois et la justice françaises, en l’état actuel, sont un véritable encouragement au délit et aux fake-news.
10/ Comment gères-tu les trolls et les personnes toxiques sur les réseaux sociaux ? As-tu des stratégies particulières pour éviter de perdre trop d’énergie face à eux ?
Le problème de tous ces désœuvrés, c’est qu’avec moi, ils n’ont rien à se mettre sous la dent : je n’ai aucune carrière à défendre, pas de double vie cachée, aucune casserole. On peut constater sur les réseaux sociaux que ça les rend fous de ne pas avoir le moindre angle d’attaque, et surtout, ils ne s’attendaient pas à ce que le grain de sable dans leur machine vienne d’un simple prof de maths. J’avoue que c’est plutôt croustillant, même si, en réalité, ce travail aurait dû être fait par les autorités compétentes, qui ont failli à toutes leurs obligations (et certains responsables devraient aussi être poursuivis pour ces manquements).
Parfois, lors des week-ends pluvieux, je m’amusais avec les trolls : je leur accordais un peu de temps pour les mettre face à leurs contradictions. Et bien sûr, leur seule réponse était l’insulte ou la menace, comme un gamin de quatre ans qui hurle en se roulant par terre au rayon des Granolas. C’était presque fascinant de voir à quel point ils étaient non seulement nuls, mais en plus fiers de l’être.Mais bon, il y a des choses plus intéressantes dans la vie. J’ai vite arrêté ce petit passe-temps et, aujourd’hui, je ne lis même plus mes notifications.
Question Bonus : Est-il vrai que, grâce à une étude randomisée menée par un druide marseillais, nous pouvons désormais affirmer que l’hydroxychloroquine lave le linge plus blanc et enlève les taches dès 20 degrés ?
Ah non, vous vous trompez complètement : elle n’a absolument aucun effet contre le gros rouge qui tache.
Par contre, elle ramène l’être aimé et a démontré une efficacité supérieure pour prévenir les accidents de trottinettes.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/chloroquine/comment-une-etude-fumeuse-sur-les-trottinettes-et-l-hydroxychloroquine-a-pu-etre-publiee-dans-une-revue-scientifique_4073359.html.
Merci à Guillaume d’avoir accepté de répondre à nos questions.
Propos recueillis par Mathieu, rédacteur en chef de Pensée Magique.
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